Visite de l’exposition "Ultime combat" au musée du Quai Branly : 14 octobre 2021

lundi 18 octobre 2021

Rendez-vous était donné, par M. Bordet, aux Cadets de la République ce jeudi 14 octobre devant le musée du Quai Branly pour découvrir l’exposition, « Ultime combat ».

Cette exposition passionnante et "très intéressante" pour reprendre les termes écrits d’une des cadets, J., commence par les origines divines, en Inde, des arts martiaux. Elle se poursuit avec les différentes dynasties chinoises sur plus de deux millénaires, puis japonaises. Mondes et périodes jamais abordés par les programmes scolaires du secondaire, cette dimension historique a pu apparaître comme complexe, car nouveau, pour nos élèves comme me l’a confirmé l’un d’eux.

S’il fallait retenir seulement quelques points saillants dans ce foisonnement d’informations articulant histoire, cinéma, philosophie, politique, esthétique et rapport à la nature, l’espace consacré aux samouraïs offre une collection de très belles pièces. Il permet de montrer que les samouraïs dont l’image est rattachée au sabre, sont d’abord des cavaliers féodaux armés d’immenses arcs en bambou de 2 mètres et des fantassins dotés de lances. C’est l’époque, au XVIIe siècle, des armures avec ses masques terrifiants dont l’une a inspiré directement le personnage de Dark Vador. Nos futurs policiers auront ainsi appris qu’une divinité japonaise avec ses rois des sciences protègent toujours aujourd’hui les métiers à risque comme les pompiers, policiers et yakuzas dont on apprend les origines avec les cartels sur l’âge des rônins, ces samouraïs sans maitres et sans guerre.

Yakuzas qui se conjuguent au féminin avec l’espace dédié à Lady Yakuza et ses sœurs. On retrouvera également ce jeu entre virilité et féminité chez Bruce Lee, moment qu’un cadet, V., a particulièrement apprécié.

Avant de se terminer par les gigantesques robots guerriers comme Goldorak, lointains descendants des samouraïs et des bandes de rônins, « Ultime combat » retrace la renaissance des arts martiaux avec Jigorô Kano, créateur du judo en 1882, dans cet espace transitionnel "Des samouraïs aux budô", nom du domaine martial et des chemins qui y mènent.

Sur le chemin du retour, en tout cas, A. a remarqué que Joey Starr était passé juste devant nous en trottinette le long de la Seine. En évoquant cette première figure nationale du rap français, c’est l’occasion de terminer ici ce compte-rendu en remerciant cette exposition de nous avoir fait découvrir que les gestes du hip hop américain sont directement inspirés des maîtres des arts martiaux asiatiques.

Plus d’informations sur l’exposition : https://www.quaibranly.fr/fr/exposi...

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